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Le Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC) prévoit un ensemble de mesures pour préparer le pays à l’augmentation des températures à l’horizon 2100. L’évolution de l’indicateur de confort d’été du DPE est ainsi à l’étude.
Tenir compte du réchauffement climatique, c’est avant tout, dans un logement, améliorer son confort d’été. Les propositions de travaux de l’audit énergétique tiennent d’ores et déjà compte de ce paramètre. De même, le DPE contient un indicateur de confort d’été. Le PNACC estime néanmoins que cet indicateur reste sommaire et mériterait d’être amélioré. Tenir compte de critères comme la localisation du logement permettrait ainsi d’estimer avec plus de précision les performances du logement en matière de confort d’été. Le PNACC préconise en particulier l’utilisation d’une description en degrés-heures à l’instar de la réglementation environnementale RE2020 en vigueur pour les bâtiments neufs.
L’État reconnait cependant que l’application d’une telle méthode de calcul est complexe sur un logement existant. Le PNACC prévoit donc un budget de 500 000 € pour lancer la réflexion nécessaire à l’élaboration de ce nouvel indicateur confort d’été. Celui-ci devrait compléter la méthode DPE d’ici 2028. Il est également envisagé dans un second temps de donner plus de visibilité à cet indicateur confort d’été. Il pourrait ainsi devenir obligatoire dans les annonces immobilières et être utilisé pour le DPE des bâtiments tertiaires. Le PNACC prévoit également d’autres mesures pour le logement, comme l’intégration du risque RGA dans l’état des risques.