amiante
Les pouvoirs publics ont décidé de réviser les règles d’écrêtement afin de réduire le reste à charge des ménages en cas de rénovation et de les inciter à engager des travaux.
Il est possible de faire appel à plusieurs dispositifs d’aides pour financer la rénovation d’un bien immobilier : MaPrimeRénov’, les CEE, aides locales, etc. Même en cumulant les aides, un ménage peut avoir à supporter un reste à charge important. Le principe d’écrêtement plafonne en effet les subventions que peut percevoir un particulier en fonction de ses revenus. Ce taux d’écrêtement est par exemple de 40 % pour les ménages aisés. Lorsque le coût des travaux est de 50 000 €, les aides ne peuvent donc dépasser 20 000 € pour ces ménages. Ce mécanisme conduit de plus de nombreuses collectivités à limiter les aides à la rénovation qui seront forcément limitées par l’écrêtement.
Afin de rebooster les rénovations d’ampleur en diminuant le reste à charge des ménages, les pouvoirs publics ont décidé de relever les taux d’écrêtement en vigueur pour les parcours accompagnés MaPrimeRénov’. Un décret paru le 15 juillet 2024 fait ainsi passer les taux d’écrêtement de 60 à 80 % pour les ménages aux ressources intermédiaires et de 40 à 60 % pour ceux qui ont des revenus supérieurs. Un autre décret est attendu afin de faire évoluer le taux d’écrêtement pour les ménages aux revenus modestes de 80 à 90 %. Ces mesures entrent en vigueur à compter du 1er janvier 2025. Le taux d’écrêtement est de 100 % pour les ménages aux revenus très modestes.